Ecritures du XVIIIème siècle
Modèle pédagogique
Attention au fait qu'il existe des formes particulières de lettres à respecter.
Ainsi les capitales mesurent normalement 3 corps de lettres sauf la 1ère forme de "M" ici représentée qui n'en mesure que 2 à 2 1/2, de même que certains "N", "Q" et "V".
Egalement, il y a des lettres de milieu de mot et d'autres de fin. Ainsi le 1° "r" (appelé demi-r) ne peut pas être utilisé en fin de mot tandis que le 2ème "s" ne le sera pas en milieu de mot.
En fait tout est codifié dans cette écriture (longueur des hastes et des hampes, distance entre les mots , interlignages,...), ce qui correspond plus à l'esprit de l'époque qu'à un esprit administratif. Et cela n'empêche nullement toutes sortes de fantaisies.
(voir aussi l'article sur les majeures de bâtarde classique).
Les formes de ces lettres sont assez particulières, du fait d'influences diverses.
On peut les transformer, mais leur structure doit toujours être reconnaissable immédiatement.
Je les ai faites ici avec des pleins très marqués pour rappeler Louis Barbedor, mais il est plus aisé de les tracer plus légèrement.
Modèle pédagogique
Ces capitales sont utilisées dans le corps de texte. Elles sont faites à la plume carrée (comme les minuscules).
Elles mesurent 3 corps de lettre (sauf le type de "M" ici représenté qui ne mesure que 2 corps, ainsi que, parfois, le "Y").
Les minuscules ont des formes particulières selon les situations. Ici j'ai représenté 3 formes de "r" et 2 formes de "s"
Les capitales majeures de la bâtarde classique sont utilisées dans les titres ou les débuts de chapitre.
De grande taille, elles se prêtent à toutes les fantaisies du calligraphe.
Elles étaient tracées avec une plume d'oiseau plutôt raide et taillée spécifiquement pour cet usage (en particulier avec une fente plus longue).
Ce savoir-faire est à ma connaissance perdu (si quelqu'un sait tailler une plume à traits, je lui serai très reconnaissant de me l'enseigner)
En conséquence, ici, je les ai écrites à la plume fine métallique