Logoscript

Peu de chausse-trappe dans cette écriture, il est donc utile de s'attacher à bien la maîtriser pour s'habituer aux notions d'appui, rebond, rythme,...

Beaucoup de lettres nécessitent de tourner la plume, parfois presque jusqu'à la verticale ("p", "r", "s",...).
J'ai laissé ici les formes anciennes du "r" et du "s" qui ont beaucoup de charme et auxquelles on s'habitue facilement.
On peut également faire de nombreuses ligatures, surtout avec les "e", "s", "t", etc.

Sa simplicité est surtout apparente : elle présente en fait de nombreuses subtilités comme des rotations de plume ou des filetés.
De plus certaines lettre ("a", "c", "e",...) sont chaloupées pour permettre une liaison avec la lettre suivante.
Il s'ensuit un rythme pas si évident à trouver.
Son outil de prédilection reste toujours la plume d'oie.

Il s'agit d'une interprétation d'une onciale d'époque intermédiaire, vers le VIème siècle.
La plume est tenue à 30° sauf certains traits comme les verticales du "N" (60°), tandis qu'à une époque plus tardive (IXème siècle) elle l'eût été presque à 0°.